Si l'on peut acheter en Roumanie une Logan pour l'équivalent de 20.500R$, il faudra en débourser 37.200 au Brésil, pour acquérir le même véhicule, soit 80% de la valeur en plus. Ce n'est qu'un exemple, mais le raisonnement est le même pour toutes les marques : les usines brésiliennes manquent clairement de compétitivité et finalement faire construire la voiture à l'extérieur et l'importer s'avère une meilleure affaire, malgré l'application de fortes taxes à l'entrée du pays. Cela a donc eu pour conséquences de développer, au cours des dernières années les importations d'automobiles. Afin de freiner cette tendance, le gouvernement de Dilma a déclaré hier que dorénavant les autorisations d'importations ne seraient plus automatiquement délivrées. Cela vise notamment les rapports commerciaux avec l'Argentine, dont 39% des exportations vers le Brésil sont du domaine de l'automobile.
APB (www.lepetitjournal.com - Brésil) vendredi 13 mai 2011
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